Cruelty Free & Vegan : quand la cosmétique défend les animaux
Le 26 avril 2021, la Fédération des entrepreneurs de la Beauté communique les résultats d’un sondage à propos des tests sur les animaux.
Pour 73% des consommateurs, les tests sont toujours effectués sur certains produits cosmétiques. Sur l’échantillon représentatif de population interrogée, 82% des 25-34 ans sont même fermement convaincus que ces pratiques sont systématiques.
Pourtant, la France et l’Europe ont déjà pris action depuis 2004 au sujet des tests sur les animaux. Notre marque, les Fées en Provence, n’est donc pas exempt d’obligations à ce sujet. Et nous nous y soumettons avec la plus fervente des volontés.
En revanche, les marques de cosmétiques peuvent aller encore plus loin dans cet engagement grâce à des labels spécifiques liés au bien-être animal. Pour y adhérer, les actions doivent aller encore plus loin que celles de la législation en vigueur pour tous.
Nous avons à cœur de proposer des produits sains, bio, sécuritaires mais également éthiquement positionnés en faveur du respect de la vie des animaux.
Ainsi, on vous parle aujourd’hui du respect de l’intégrité animale dans le monde de la beauté et de la cosmétique. Mais surtout, on expose nos engagements en tant que marque responsable de ces agissements en faveur des animaux.
Tests sur les animaux, la législation en vigueur
Afin de dissiper certaines croyances, il est important de bien clarifier le contexte en France et en Europe en 2021. Des prises de conscience et des efforts ont été faits par les instances européennes. Des avancées notables ont été légiférées.
Depuis 2004, les tests sur les animaux concernant les produits finis ont été interdits sur le sol européen et donc en France. En 2009, l’Union a décidé d’élargir l’interdiction des expérimentations animales sur les ingrédients, même pour en vérifier l’innocuité.
À partir de l’année 2013, la commercialisation de produits testés en dehors de l’Union européenne se voit refusée. L’interdiction d’importation de produits testés étrangers à l’Europe fut votée en 2016.
Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte. Il semble que l’opinion publique joue lourdement dans la balance et qu’une tentative d’harmonisation mondiale des pratiques soit légalement espérée pour 2023.
Cependant, des contournements subsistent encore. Par exemple, ces interdictions ne concernent que les ingrédients et produits pour l’utilisation cosmétique. Les tests sont donc pratiqués dans d’autres types d’industries comme la pharmacie par exemple. Et certains de ces ingrédients sont parfois présents dans les produits esthétiques.
De plus, si la quantité d’ingrédients utilisés dépassent les 100 tonnes par année, les tests sur les animaux sont encore autorisés.
Il semble que les croyances concernant les tests sur les animaux découlent d’une confusion issue de la lecture des étiquettes. Certaines marques apposent toujours la mention « Non testés sur les animaux ». De fait, le consommateur peut rapidement penser que si un produit ne comporte pas cette mention, il y a donc de l’expérimentation dessous. Sa bonne intention peut également être trompée dans la mesure où la marque laisse penser adhérer à une éthique précise alors même qu’elle applique simplement une règle.
Les Fées en Provence vont encore plus loin
On comprend donc qu’en dehors de l’Union européenne, il y a des pays qui testent encore sur les animaux. C’est ici que l’implication des marques peut s’arrêter. Si une marque européenne décide de commercialiser ses produits dans le reste du Monde, elle doit se conformer aux règlements du pays à l’export.
Elle doit même payer un droit de commercialisation en ayant sciemment connaissance de l’obligation de la pratique de tests. C’est le cas de la Chine ou de l’Argentine par exemple.
Selon ses convictions personnelles, il est donc difficile de savoir si l’achat d’un produit nourrit l’expérimentation animale à des kilomètres de chez soi.
De plus, en dehors des tests, il y a la composition du produit. En effet, la réglementation ne prémunit pas de l’éventualité de l’utilisation des ingrédients animaux. C’est le cas très simple de la kératine ou du miel et de la propolis.
Afin que le consommateur puisse s’y retrouver, des structures et des associations ont créé des labels indépendants. Les labels Cruelty Free ou Animals Test Free obtenus auprès de la PETA (People for the Ethical Treament for Animals) signent déjà le gage d’une volonté à la non cruauté dans les processus de fabrication et les compositions.
Les labels Vegan permettent également d’avoir la certitude supplémentaire que les produits ne comportent pas de chaire animale, ni d’ingrédients d’origine animale dans la recette du produit ou son emballage.
C’est ainsi que les Fées en Provence ont décidé d’aller encore plus loin. Il était réellement important pour nous d’affirmer nos convictions, de permettre aux consommateurs de savoir ce qu’il achète et surtout de soutenir les actions en faveur de la protection des animaux et du vivant dans sa globalité.
Les Fées en Provence, labélisées Vegan Society
Avant même que le premier produit ne soit imaginé par Natalia, notre fondatrice, le bien-être et l’éthique responsables envers les animaux étaient un souhait.
Pour rappel, le véganisme est un mouvement qui refuse l’exploitation animale dans tous les types de consommations : alimentation, habillement, cosmétique, loisirs… Il est donc plus prononcé que le végétalisme où on est uniquement attentif au retrait volontaire de toute alimentation issue des animaux.
La Vegan Society est une association caritative fondée en Angleterre en 1944. Entre autres actions, elle délivre des labels de consommation.
Pour chaque produit, une marque doit déposer un dossier et obtient sa licence après paiement.
Tous les produits des Fées en Provence sont enregistrés et estampillés par la Vegan Society.
Un produit doit observer plusieurs exigences pour obtenir le label. S’il est accepté, cela signifie qu’il remplit donc les conditions suivantes :
– La transparence des matières premières,
– Les garanties de matières d’origine végétale,
– Les méthodes de production et de fabrication sans traces animales,
– L’absence d’ingrédients animaux dans les emballages,
– La non-commercialisation du produit où l’expérimentation est obligatoire.
De plus, la marque n’utilise pas de matières et d’ingrédients d’origine animale lors de la phase de développement du produit. Evidemment, la marque s’engage à ne pas faire appel à un tiers pour effectuer des tests en dehors de l’Union européenne. Un logo est acquis pour 12 à 24 mois.
Les labels Vegan et Cruelty Free concernent la protection des animaux. Ils ne certifient pas que les ingrédients soient bio et sans impacts sur l’environnement.
Si les Fées en Provence sont éthiquement et moralement impliquées dans la protection animale, elles le sont aussi dans la préservation de la Nature. Nous sommes donc également adhérents des labels COSMOS Organic et COSMEBIO. Nous vous en parlerons dans un prochain billet.
Les Fées en Provence
Excellents produits. Je recommande